23 juin 2021 Programmé en avril puis en juin (du 26 au 29 juin), la seconde édition du Tour de Loire a finalement été annulée à la veille de son départ. Le Tour de Saône-et-Loire cycliste, qui devait se dérouler de mercredi à samedi a finalement été annulé à la dernière minute par le Préfet de Saône-et-Loire. Des défauts d’organisation et de mesures de sécurité qui avaient été pointés par la préfecture n’ont pas été corrigés, ce qui a entraîné la décision d’annulation. Quid désormais de la seconde manche de la coupe de France qui devait, elle aussi, avait été » programmée durant de ce tour de Bourgogne-France Comté. L’AVCA, déjà sur place, n’a plus qu’à plier bagage et rétropédaler sur Aix comme les 26 autres équipes engagées sur cet événement cycliste représentant plus de 150 coureurs…au chômage technique pour ce week-end. Communiqué de la Préfecture de Saône et Loire « Le Préfet de Saône-et-Loire a adressé lundi 21 juin 2021 un courrier aux organisateurs de la course cycliste dénommée « le Tour de Saône-et-Loire » leur indiquant qu’il n’autorisait pas cet évènement en raison du manque de garanties sur le fait que la compétition se tienne en toute sécurité pour les coureurs et les usagers. Plusieurs réunions de travail ont eu lieu avec l’organisateur ces dernières semaines pour permettre une régularisation du projet qui garantisse la sécurité de chacun. Or à ce jour, le dossier, dont la dernière version date du 21 juin, déposé en préfecture demeure lacunaire, et ce malgré les nombreuses recommandations des forces de sécurité intérieure associées à cette préparation. Ainsi le nombre de jalonneurs positionnés pour sécuriser les intersections dangereuses, les descentes à grande vitesse, les routes à grande circulation ou les changements de directions sont insuffisants. Le projet déposé en préfecture ne fait par ailleurs toujours pas mention d’un itinéraire définitif, et plusieurs arrêtés de déviation n’ont pas été autorisés. Rien ne permet en l’état de garantir qu’un automobiliste ne se retrouvera pas sur le parcours. Les conditions de sécurité n’étant pas réunies, le préfet, garant de la sécurité publique, a été contraint d’émettre un avis défavorable à l’organisation de cette manifestation et de prendre en conséquence un arrêté d’interdiction.«