19 novembre 2020

Anthony Perez, licencié à l’AVCA et coureur de 2011 à 2015 sous les couleurs Vert et Noir » aux côtés, entre autres de Thomas Rostollan et Christophe Laporte, aujourd’hui pro au sein de la formation Cofidis, n’a pas oublié un seul moment de ses années passées dans le club aixois avant de faire le grand saut dans la sphère professionnelle. 2020 s’annonçait comme une année pleine de promesse pour lui et puis il y a eu « cette gamelle » sur le Tour…

Anthony, cette dernière année sera forcément marquée par votre 1er succès chez les pro et votre chute sur le Tour…
C’était un beau début de saison pour moi avec une victoire sur le Haut Var (la 4ème de ma carrière pro). J’avais placé beaucoup d’espoirs sur ce début de saison avec de belles courses qui avaient des profils intéressants pour moi. J’étais content de performer. La découverte ensuite de Paris-Nice puis du Dauphiné. Ce fut de superbes expériences ! Et puis il y a eu cette grosse gamelle sur le tour avec un ascenseur émotionnel, passant de la lumière à l’ombre en un instant.

Comment appréhendez-vous les courses après une telle chute ?
Il y a encore pas mal de temps avant de raccrocher un dossard mais ce qu’il m’est arrivé est un accident comme il peut arriver tout le temps sur le circuit donc je ne pense pas que j’aurai plus d’appréhension que ça.

Dans vos souvenirs, qu’est ce qui a été le plus difficile à maîtriser lors de votre passage de l’élite amateur au monde professionnel ?
L’augmentation des charges d’entraînement et la rigueur mentale que ça impose. Egalement, les remplacements à la dernière minute sur pas mal de courses quand t’es « néo-pro »… Ce sont des choses à prendre en compte et au final ça t’endurcit.

Que retiens-tu de tes 4 saisons passées à l’AVCA ?
J’en retiens la relation privilégiée que j’ai pu avoir avec Jean-Mi (Bourguoin) qui en plus d’être le manager, ton confident, ton coach mental et qui t’aide à régler les problèmes dans ta vie, c’est une personne qui aime les défis et qui ne baisse jamais les bras. La rencontre aussi avec Éric Drubay qui était l’entraîneur et qui nous imposait une rigueur et nous faisant comprendre que tu ne passais pas pro sans sacrifices. La rencontre de Colin Menc Molina, Jean Édouard Antz, Thomas Rostollan, Christophe Laporte… Ce sont des gars qui ont su me transcender au départ ou dans le final de course et des gars avec qui tu peux bien te marrer. Des gars comme JC, Félix, Michel Donjer et d’autres qui étaient là pour nous encadrer de façon familiale. Un groupe comme ça ne pouvait que briller. Jean mi et Éric étaient capables de faire prendre la mayonnaise avec des mecs complètement différents mais complémentaires.

Quels sont vos prochains grands défis pour 2021 ?
Le premier grand défi c’est la naissance de ma fille ! Et l’autre grand défi que je me suis fixé c’es d’être performant au plus vite pour écrire mon histoire sur le Tour.