5 juillet 2019

Du bio pour le sportif ?

La grande tendance de notre époque, c’est le bio. Sous ce terme, on désigne des denrées alimentaires issues d’un mode de production biologique que l’on reconnait grâce à différents logos dont les plus connus sont :

Pour faire simple, l’agriculture biologique permet de gérer durablement l’agriculture en produisant des denrées alimentaires qualitatives avec un minimum de produits chimiques.

Quand il s’agit de performances sportives, il est bien entendu évident de mettre avant la qualité alimentaire. Mais alors, le bio est-il vraiment plus avantageux ?

QUALITÉ NUTRITIONNELLE SUPÉRIEUR (1)

  • Plus de vitamine C notamment dans les légumes et les fruits.
  • Moins d’eau que dans les légumes conventionnels. Ils sont donc plus rassasiants grâce à l’effet satiétogène des fibres.
  • Plus d’oméga 3 dans les œufs et produits animaux. En effet, nous savons que la qualité de la denrée animale est à l’image de l’alimentation du bétail.
  • Plus de fer, de magnésium dans les légumes et certains fruits.
  • Jusqu’à 2 fois plus d’antioxydants (polyphénols et flavonoïdes, que l’on retrouvent dans le vin rouge)
  • De plus, la qualité sanitaire des aliments biologiques est bien plus sûre par rapport aux exploitations industrielles.
  • Moins de concentrations en pesticides, en cadmium et en azote (nitrates et nitrites) qui ont montrés des effets délétères chez l’humain sur une prise à long terme.

DES INCONVENIENTS MÊME EN BIO (2)

  • L’importation du bio. En France, l’importation atteint près de 40% concernant les produits bio. Cela est anti-bio par rapport à l’éthique d’une agriculture biologique locale.
  • Le bio industriel. Malheureusement les géants de l’industrie imposent leurs lois et ils condamnent les petits producteurs. Les supermarchés vendent 45% d’aliments biologiques, c’est une concurrence déloyale car les petits producteurs ne peuvent plus vendre leurs propres produits.
  • Le prix du bio. D’une manière générale, les denrées bio sont plus chères que les produits conventionnels. La baisse des traitements doit nécessiter une main d’œuvre plus élevée. Cela augmente donc le coût.

En tant que sportif, la notion de qualité alimentaire est un point essentiel quand il s’agit de récupération, d’optimisation des performances et de santé. Naturellement, l’orientation de nos achats vers des aliments biologiques, dans la mesure du possible, parait essentiel. N’oublions pas que nos grands-parents mangeaient tous bio, ils appelaient ça « normal ».  Voici une liste de conseils pour acheter mieux.

Voici 5 principes pour optimiser nos choix alimentaires :

  • Privilégiez des producteurs locaux adoptant une agriculture la plus respectueuse de l’environnement. N’hésitez pas à demander à votre boucher, fromager, maraicher, comment il fonctionne, avec quel type de produit il travaille et la vision de son métier.
  • Les aliments à privilégier en biologique sont les légumes et les fruits. Si la majeure partie de votre alimentation est centrée sur les produits végétaux, adoptez une consommation locale et biologique concernant ces produits.
  • La concentration en produits chimiques est grandement supérieur dans les parties animales, notamment : les abats, les gros poissons (thon, saumon), les œufs de poules élevés en cage. Évitez la consommation de ce genre de produits.
  • Fuyez les produits emballés avec des atouts marketings et des listes à rallonge. Les produits frais, le moins transformé possible, à l’état brut sont à mettre en avant. Revenons à des choix simples et efficaces.
  • La liste des ingrédients peut-être un outil de détection important. Lorsque vous voyez trop de E-2… (Même en bio), des packagings « produits allégés », des produits « sans », ou qui présente comme premier ingrédient « sucre » « sirop de glucose », fuyez !

N’oubliez pas que la qualité de vos aliments permettra une meilleure qualité sur le vélo ! Faites les bons choix !

Bibliographie :